C’est maintenant au site NME de publier une review du DVD live at Rome Olympic Stadium, après que Mark Beaumont, grand fan de Muse et auteur de leur biographie, l’ait vu.
Voici une traduction de sa review, où il nous donne quelques détails, dont celui confirmant l’absence choquante du live d’Unsustainable sur le film.
‘Le premier live de concert en 4K’ nous sortent les gros vendeurs, et on en reste sidéré. 4K ?!? Quel genre de technologie façon Terminator tout droit sorti du 28ème siècle est-ce ? Sera-t-on jeté à terre devant les portes du cinéma et afin d’être opéré pour nous implanter une nouvelle sorte d’œil électronique hyper connecté qui nous permettra de littéralement nous immerger dans la tête de Matthew Bellamy durant ‘Uprising’, de jouer le riff de ‘Knights of Cydonia ou d’expérimenter ce qu’il ressent durant ses euphories s’apparentant à celles de Freddie ? Serons-nous réellement à l’intérieur d’une ampoule flottante, en tombant au milieu de confettis alors que ‘Guiding Light’ atteint son apogée ? Ou alors est-ce que le ‘4K’ n’est que le reflet de ce que coutera les tickets, sachant à quel point la chose entière a été chère à produire ?
Eh bien non, la 4K est tout simplement une Ultra Haute Définition comprenant 4 fois le nombre de pixels (8.8 million) que dans le cinéma standard, faisant du film live le plus net et le plus ‘mince j’arrive à voir ses poils de nez’ jamais filmé. Les visuels sur ‘Panic Station’ représentant Cameron, le Pape, Angela Merkel et Poutine dansant près d’un globe terrestre tournant sur un air de cuivre sont clairs comme du cristal. Le petit film diffusé sur grand écran pendant ‘Isolated System’, montrant une vague numérique engloutissant une ville, gagnant enfin ce qu’il mérite. Et Bellamy, Wolstenholme et Howard sont tellement présent à nos côtés, ils pourraient tout autant être là à nous servir des nachos hors de prix ; quand Bellamy attrape la caméra durant ‘Starlight’ et l’utilise pour nous donner une vue du public de son point de vue, c’est le plus proche duquel n’importe qui pourrait expérimenter un concert en stade de l’autre côté de l’écran.
La clarté du film apporte également une certaine froideur ; le système IMAX omniprésent allant bien au spectacle de Muse, mais il annule les sensations de vertiges et de flou qui font que leur show passe à une vitesse folle et qui font de films live comme celui des Chemical Brothers ‘Don’t Think’ quelque chose reflétant mieux le frisson désorientant que l’on a avant de de se jeter dans la mêlée d’un grand concert à l’extérieur.
Mais comme étant l’enregistrement de la tournée de Muse la plus théâtrale et la plus cohérente dans la thématique à ce jour (la scène représentant une raffinerie crachant des flammes, des traders buvant du pétrole et des banquiers pleins les poches au bord de la crise cardiaque qui illustrent l’économie, l’impact personnel et politique de l’appauvrissement des énergies comme traité dans ‘The 2nd Law’) c’est essentiel, même en passant à la trappe, de façon déconcertante, le robot de 6m de haut nommé Charles venu chanter sur scène durant ‘Unsustainable’. Des accents nerveux tout droit sorti de Bond de ‘Supremacy’, aux chansons passées trop tôt comme ‘Plug in Baby’ et ‘Knights of Cydonia’, à la pose accomplie d’ ‘Uprising, un immense écran rempli de clones dans le dos de chaque membre du groupe ; ‘Live at Rome Olympic Stadium’ capture un groupe de classe mondiale faisant leur plus grands pas en stade, même si on peut toujours trouver du temps pour d’intimes moments au milieu de tout cela, comme Matt faisant ressortir un émouvant ‘Explorers’, seul jouant sur un piano argenté sur la scène centrale. Déjà stupéfiant, on a hâte qu’il ne sorte en nouvelle définition au format 35KXXL.2, format qui nous permettra de carrément toucher leurs hologrammes.
Review rédigée par Mark Beaumont.
Traduction par Megan.
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5 Comments
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vivement le 7 nov! en tout cas super traduc, merci mégan, tu gères!
De rien, ça fait plaisir :3
Je suis d’accord que Muse a un pris la grosse tête avec cette tournée complètement sans limite. Ca reste néanmoins mon groupe préféré même si je n’apprécie pas leur évolution
C’est les fans qui ont pris la grosse tête. Les français plus que les autres.
Merci Megan pour la traduction.
En espérant que Muse remette les pieds sur Terre pour les prochains albums et les prochaines tournées…